A Atid Hemdat, on considère qu’à la fin de l’année la hemdatienne doit pouvoir intégrer l’institution universitaire de son choix. Pour cela, il ne suffit pas de lui permettre d’atteindre le niveau d’Ivrit requis ou la note aux tests psychométriques souhaitée, il faut aussi l’aider à faire le choix qui, pour elle, sera le plus judicieux, compte tenu de ses goûts, sa personnalité, ses capacités, les filières proposées, la réputation des différentes institutions académiques, le marché du travail israélien, etc…
Pour cela, un effort tout particulier est porté sur l’orientation. Conseillères et psychologues d’orientation, tests, visites dans les salons organisés à cet effet, tout est mis en œuvre pour que chacune trouve ce qui lui convient le mieux. Les Madrikhot aident alors à accomplir les incontournables demandes administratives nécessaires à l’inscription.
Toutes nos « bogrot » ne choisissent pas obligatoirement en fin d’année la voie universitaire israélienne. Certaines préfèrent consacrer un an supplémentaire à l’étude de la Torah dans une Midrasha, d’autres encore apportent leur contribution à l’Etat d’Israël dans le cadre du Shérout Léoumi (le service national civil). D’autres encore décident de retourner en France. Mais elles le feront uniquement parce que c’est leur libre choix et non pas parce que l’option israélienne leur est impossible.
Rajoutons que les cours de Kodesh constituent eux aussi un appui précieux pour aider à l’orientation de nos jeunes filles. Tant il est vrai que pour choisir sa voie, il faut d’abord partir à la découverte de soi même.